13/07/2025 Brevet Randonneur Alpin

Samedi soir, je retrouve Dominique et Eric sur le stade de Bourg d Oisans où nous nous préparons à passer une nuit courte.
Demain 3 départs différents, 4h00 pour moi, Dominique part à 5h00 et Eric 6h00.
Dimanche, le réveil me sort de mes rêves à 3h00 !
Je retrouve Daniel G, sur la ligne de départ avec son frère.
Départ groupé, on est je pense, une centaine à s’élancer derrière les motards qui nous ouvrent la route. Il fait nuit mais pas froid et il ne pleut pas.
Après quelques km de plat, le groupe s’élance dans la longue montée qui nous amène au Col de la Croix de Fer. Le soleil joue à cache à cache avec les nuages. Les bénévoles nous accueillent devant un ravito bien garni.
Puis demi tour, direction le Glandon, je croise mon fils parti à 5h. Il fait frais, la veste n’est pas de trop dans la longue descente jusqu’à Sainte Marie de Cuines.
Puis ce sont les fameux 17 lacets de Montvernier. Le soleil est de la partie.
Descente sur St Jean de Maurienne, où le balisage est « paumatoire », n est ce pas Dominique ?
Deux belles bosses nous amènent à St Michel de Maurienne.
Nouveau ravito, toujours aussi bien fourni, salé, sucré, il y en a pour tous les goûts.
Les bénévoles sont au petit soin pour les coureurs.
Puis la 3eme difficulté de la journée se dresse devant nous, les 12 km du col du Télégraphe.
Beaucoup de voitures et de motos dans la montée.
Le soleil est de la partie et nous suit jusqu’à Valloire.
Le ravito est à la sortie du village, une assiette de pâtes nous est servie. 20 mn de pause, assise, ça fait du bien avant d’attaquer le monstre : le col du Galibier !
Le soleil a laissé la place aux nuages, et il fait moins chaud.
Allez c’est parti, un km après l’autre, tranquille, voilà le mur de Plan Lachat.
Une petite pluie fine s’invite, j’enfile ma veste pour la retirer 10mn après, la pluie a stoppée. Les derniers lacets s’annoncent, on aperçoit l’entrée du tunnel, tout là-haut, mais c est pas encore fini !
Enfin, le dernier km et pas le plus facile !
Photo au Col, la pluie retombe, il fait froid. Je suis contente d’avoir pris mes gants longs et un buff.
Le ravito est juste en dessous. Les bénévoles s’assurent que tout va bien. Sur l étal, du Beaufort. On est gâté.
Allez zou, c’est parti pour la descente, sous une pluie intermittente jusque Villar d’Arêne.
Je double quelques cyclistes prudents. (Le seul moment où je peux doubler)
Voilà le barrage du Chambon, il est 16h, déjà 12h que je roule, sans hésitation je prends la route du col de Sarenne. Dans les 1ers km à forte pente, j’hésite à continuer.
Un coup d œil au GPS, et je vois que la pente va s’affaiblir un peu, je continue.
Cette montée exigeante va être un vrai calvaire, quelques cyclistes m’encouragent et en les voyant peiner eux aussi, ça me redonne un peu le moral. Je marche à deux reprises pour décontracter les jambes. Les 4 derniers km sont les pires!
Mais ça y est, le panneau « col de Sarenne, arrivée  » est devant moi.
Une photo puis un petit tour au ravito. Le thé chaud sucré me requinque.
Je repars dans la descente où le goudron pourri me tue les bras et la nuque. Remontée jusqu’à l’ altiport de l Alpe d Huez, traversée de la station et je bifurque à droite direction le Pas de la Confession et Villard Reculas. Légère remontée puis belle descente en lacets. Allemond, je retrouve la piste cyclable qui m’amène à l arrivée. 19h37. Eric et Dominique sont encore là, Daniel également. Bernard et Fréd sont déjà repartis.
Petit ravito à l arrivée et toujours le sourire des bénévoles.

Belle journée, certes épuisante, mais les paysages traversés sont tellement magnifiques que ça aide à accepter la difficulté.
Organisation rodée, ravitos au top.

Quelques chiffres : 209 km 5189m d+ 13h30 de pédalage et une journée de 15h30 !

Texte : Bénédicte. Photos : divers membres

Départ 4h du matin
Famille Guilmot au départ
Bénédicte au sommet du col du Télégraphe
Bénédicte au sommet du Galibier
Arrivée au col de Sarenne

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